Matineekonzert

Vardan Hovanissian & Emre Gültekin

ft. Marat Jeremian
  • World
Zwei Musiker spielen traditionelle Instrumente an einem Gewässer. Der Mann links trägt einen schwarzen Anzug und spielt eine Duduk, eine traditionelle armenische Flöte. Der Mann rechts trägt ein weinrotes Hemd mit einer weißen, verzierten Schärpe und spielt eine Saz, ein langhalsiges Zupfinstrument. Er blickt nach oben, während er musiziert. Die reflektierende Wasseroberfläche im Hintergrund verleiht der Szene eine ruhige und stimmungsvolle Atmosphäre.

Vardan Hovanissian, ambassadeur talentueux de l'instrument arménien à anche double, le duduk, a trouvé l'âme sœur avec le joueur de saz turc Emre Gültekin. La musique du duo a conquis les scènes de plus de 200 concerts à travers l'Europe. Leurs prestations ont eu lieu dans quelques-unes des salles de spectacle, festivals et universités les plus prestigieux d'Europe. À Eupen, ils se produiront en compagnie du batteur iranien Marat Jeremian.

Après avoir étudié le duduk avec le maître instrumentiste Khatchik Khachatryan, Vardan Hovanissian est devenu un ambassadeur talentueux de l’un des plus anciens instruments à anche double. Il y a plus de vingt ans, il a trouvé une âme sœur musicale en Emre Gültekin, qui a été initié à l’art du saz turc par Talip Özkan et son père, le barde Lütfü Gültekin.

Une amitié capable de franchir les frontières les a conduits à « Adana », leur premier CD en tant que duo. L’album symbolise la réconciliation et l’amitié entre deux cultures qui ont de nombreuses racines communes. L’interaction harmonieuse des textes des chansons arméniennes et turques avec le timbre mélancolique du duduk arménien et la virtuosité du saz et du tanbûr turcs donne un album qui montre qu’il est possible de regarder l’histoire en face et de créer quelque chose de positif.

  • Leur deuxième album « Karin » est l’ancien nom arménien de la ville d’Erzurum, située dans l’actuelle Turquie. Il fait référence au lieu de naissance du grand-père de Vardan Hovanissian, l’un des 200 survivants de la déportation d’environ 40 000 personnes pendant le génocide arménien. L’album est consacré à l’époque cosmopolite de Karin, qui était un point de rencontre pour les différentes cultures le long de la Route de la Soie. Il plonge dans la grande diversité du répertoire traditionnel et redonne vie à certains trésors perdus, mais propose également de nouvelles compositions qui abordent des thèmes actuels comme le sort des réfugiés.

    Le musicien iranien Marat Jeremian fournit des percussions impressionnantes à la collaboration musicale de Vardan et Emre. Il raconte les histoires de son peuple à travers le puissant média des tambours.

Détails
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