Les triptyques sont des peintures en trois parties qui sont devenues populaires en tant qu'autels à volets à partir du 15e siècle. Lors du triptyque organisé dans le cadre du festival schrit_tmacher, la triplicité est créée par les pièces de danse solo des trois chorégraphes/danseuses Leila Ka/Anna Tierney, Loraine Dambermont et Fanny Brouyaux. Le spectacle sera suivi d'une discussion avec les danseuses.
L’orientation de ses chorégraphies n’est pas métaphysique, sacrée, mais urbaine, rythmée, contemporaine, théâtrale et pragmatique. Que ce soit dans la dissection de l’image romantique de la femme, dans les instructions d’autodéfense face à une société de plus en plus brutalisée ou dans la tension entre une maîtrise corporelle magistrale et des mouvements incontrôlables et spasmodiques, les trois femmes dansent leur message sans compromis.
À partir de 14 ans.
Sans paroles.
LEÏLA KA: Pode Ser
La talentueuse chorégraphe et interprète Leïla Ka, plusieurs fois récompensée, allie avec son écriture unique la danse urbaine, contemporaine et théâtrale, qu’il faut absolument découvrir.
Pode Ser illustre la difficulté d’être soi-même ; il est question de limites, d’aspirations, mais aussi de confusion. Peut-être la confusion d’être au monde et de n’être que soi-même. Leïla Ka s’engage seule dans un dialogue brut, à travers différents langages chorégraphiques, à la recherche des multiples identités qui constituent une personne.
Elle est venue à la danse par le hip-hop, a été interprète chez Maguy Marin pour May B et s’interroge dans Pode Ser sur le rapport à soi, aux autres et à la société.
Distribution
Chorégraphie: Leïla Ka
Danseuse: Anna Tierney
Durée: 20 Minuten
Fanny Brouyaux: „To be schieve or a romantic attempt“
Dans son nouveau solo « To be schieve or a romantic attempt », la chorégraphe bruxelloise Fanny Brouyaux, issue d’une formation de musicienne et danseuse classique et contemporaine, s’intéresse à l’aspect viscéral du mouvement romantique : la corde sensible.
A travers un travail de maîtrise rythmique de tensions physiques et mécaniques de différents états émotionnels : l’émergence d’un sanglot, la retenue, la technicité du tremblement, du spasme, elle explore les frictions entre gestes maîtrisés et les mouvements incontrôlés qui la traversent lors de crises de spasmophilie. Elle invite le regard du spectateur au trouble, jouant sans cesse de cette opposition entre gestes virtuoses, lyriques et gestes nerveux, pulsionnels, anarchiques. Accompagnée d’une bande son composée minutieusement, la danseuse tente de faire face à un héritage imposant, se plongeant dans la musique de l’époque romantique. S’intéressant aux traces et impacts que ce mouvement artistique aurait laissé́ dans son corps de femme contemporaine, S’intéressant également au contexte dans lequel ce mouvement est né et comment celui-ci peut faire échos à notre époque actuelle.
Durée: 45 Minuten
Selon Johnny Cadillac, ancien karatéka belge, le 3⁄4 face est LA position de défense par excellence ! La chorégraphe et interprète Loraine Dambermont s’approprie ce principe et livre son guide personnel de survie face à l’expectative du chaos.
TOUJOURS DE 3/4 FACE! est un seul en scène, parsemé d’auto-dérision, qui présente un tutoriel en live dévoilant les secrets de self-défense les plus infaillibles pour faire face aux dangers qui nous guettent. De quoi affronter joyeusement notre société dans tout son caractère imprévisible et sa violence sous-jacente.
La performance met au défi la virtuosité physique et mentale de l’interprète en poussant les limites d’un corps astreint entre l’endurance d’un marathon de mouvements et l’extrême précision de sa propre musicalité. Ce spectacle décalé se veut intense et explosif tant dans l’écriture chorégraphique que dans la sincérité de l’interprétation.
Durée:
20 minutes
Infos pratiques
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Accès
Organisateur
Chudoscnik Sunergia dans le cadre du festival schrit_tmacher
Ouverture des portes
19:00
Billeterie
Les billets d’entrée seront disponibles à partir du 16 décembre.
