Compagnie: La Soupe
Dans le cadre de la journée internationale des femmes.
Dans le cadre de Bérénice Interreg.
Sur scène, deux femmes sont stupéfiées par un article publié dans le New York Times :
Zarmina, une jeune adolescente de 16 ans, s’est immolée par le feu.
Pourquoi ? Sa famille a découvert qu’elle écrit de la poésie, pour la punir ses frères l’ont brutalisée et détruit ses cahiers.
Une fille ne peut pas, ne doit pas être poétesse. Privée d’écriture sa vie n’a plus de sens.
Deux comédiennes marionnettistes et un contrebassiste tendent un pont entre l’Occident et les montagnes d’Asie centrale et cherchent à recomposer, telle une enquête, le destin de Zarmina. Ils font écho à ses rêves et ses révoltes en s’emparant des voix des femmes du Mirman Baheer (cercle poétique féminin), qui leur ont livré leurs poèmes sombres, passionnés ou audacieux au cours de longues interviews téléphoniques. Je hurle est leur cri poétique qui révèle une humanité brûlante d’espoir et de désirs. Cette humanité universelle qui enjambe les frontières de nos cultures. Donner une voix à leurs mots, un corps et un visage à Zarmina, faire dialoguer marionnettes, musiques, paroles poétiques, paroles théâtrales et documentaires, imaginer un kaléidoscope de sensations vives pour que le sourd et courageux combat des femmes afghanes résonne jusqu’ici.
- Mise en scène: Eric Domenicone
- Jeu: Faustine Lancel, Yseult Welschinger
- Création musicale et musique sur scène: Jérôme Fohrer
- Accompagnement dramaturgique: Magali Mougel
- Scénographie: Antonin Bouvret
- Conception marionnettes: Yseult Welschinger
- Réalisation portrait vidéo: Sophie Langevin
- Régie Générale et création lumière: Chris Caridi
- Costumes: Blandine Gustin
- Témoignages, recherches et accompagnement documentaire: Najiba Sharif